Roulant
Dès les débuts du graffiti, les writers ont pris un certain plaisir à voir voyager leur nom. Non seulement le déplacement offre une dimension supplémentaire à l´œuvre, mais elle permet en plus au tagueur de se faire connaitre à travers les différents quartiers de sa ville voire au-delà. Ainsi, différents types de véhicules sont tagués ou graffés : camionnettes, camions, métros, RER, trains, etc. Certains artistes ont même peint leConcorde exposé au Musée Delta d'Athis-Mons, à l'aéroport d'Orly
Camions
Les graffeurs sont souvent sollicités pour leurs capacités par le propriétaire du camion afin qu'il puisse le différencier des autres camions (comme au marché par exemple). Ceux qui sont payés font du travail propre en répondant aux attentes du camionneur mais il peut arriver que certains graffitis de camion soient recouverts par d'autres bandes rivales. C'est pour ça que les camionneurs sollicitent des graffeurs réputés dans le monde du graffiti.Trains et métros
- Whole car (wagon complet)
- Whole train (train complet)
- End to end (d'un bout à l'autre, pas sur toute la hauteur)
- Top-to-bottom (du bas en haut, pas sur toute la longueur)
Tunnels
Les tunnels des réseaux de transports en commun souterrains sont des spots appréciés par les graffeurs. Dans les années 1980, voyant que leurs graffitis étaient effacés en surface et sur les rames, les writers sont descendus sous terre. Outre que les pièces restent en place, ces spots présentent l'avantage qu´un grand nombre de gens passifs et donc enclins à regarder par la fenêtre passe devant chaque jour. Le côté répétitif du graffiti est ici renforcé par le fait que c´est souvent le même trajet qui est effectué quotidiennement par les voyageurs.
Du fait de l´obscurité qui règne dans les tunnels, l´essentiel des graffs qui y sont exécutés sont des chromes qui deviennent lumineux au passage de la rame.
Voies ferrées
Les voies ferrées sont comme les tunnels : ce sont des lieux de passage et le but pour un graffeur est que son œuvre soit admirée par le plus de monde possible. Elles restent tout de même un lieu dangereux pour certains et quelques artistes périssent chaque année sans pour autant arrêter l'expansion du graffiti car la voie ferrée est le principal lieu d'expression dans le monde.
Toits
Les murs pignons auxquels donnent accès les toits constituent des endroits propices aux graffitis. Du fait de la difficulté de leur accès, des risques pris et de la forte visibilité de la peinture, l'œuvre dépasse sa seule figuration plastique et est enrichie d'une dimension sensationnelle. Le « writer » cherche à exprimer sa liberté de mouvement, parfois irréelle, en faisant de la verticalité une recherche. On appelle aussi cette pratique « élévation ».
Cellograff ou cellograffiti
Cellograph en cours d'exécution sous le Pont de Bir-Hackeim à Paris
Cette discipline inventée par les graffeurs Astro et Kanos consiste à peindre un graffiti sur du cellophane. Le cellograff (marque déposée par Cellograff et l' agence OSARO) est une démarche qui permet à ses auteurs de s’exprimer légalement dans l’espace urbain, ce procédé est en accord avec les institutions. Ce principe matérialise un vide pour créer de nouvelles surfaces ; il offre une grande liberté plastique sans dégradations de l'espace urbain et se donne pour objectif de rendre une image positive du graffiti du fait de sa réversibilité.
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