Le graffiti « new-yorkais » apparaît en France dans la foulée des premiers pochoirs, dès 1982, avec des artistes comme Spirit, Darco, Bando, Psyckoze, Blitz, Lokiss, Scipion, Skki ou encore Saho, Boxer, Nasty, Sino, et Shuck 2. Les premiers articles de presse consacrés à ce phénomène ne datent pourtant que de 1986. Vers 1986 et 1987, le graffiti « new-yorkais » et sa culture hip-hop prennent définitivement le pas à Paris sur les formes plus proches du monde de l'art contemporain, lequel retourne, sauf exception, à ses galeries.
À Paris, le graffiti new-yorkais se trouve des lieux privilégiés comme les quais de la Seine, les palissades du Louvre ou du centre Georges-Pompidou, le terrain vague deStalingrad/La Chapelle, puis s'étend progressivement aux cités des banlieues où la culture hip-hop trouve son second souffle en devenant plus populaire et moins bourgeoise. Paris attire de nombreux graffeurs européens (Shoe, Lord Anthony Cahn, Tedys, Mode 2) mais aussi américains (Jonone, Futura 2000, T-Kid, A-One, Meo, Quick, et Sharp).
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire