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lundi 25 mai 2015

Pionniers graffiti


Le graffiti « new-yorkais » apparaît en France dans la foulée des premiers pochoirs, dès 1982, avec des artistes comme Spirit, DarcoBandoPsyckoze, Blitz, Lokiss, Scipion, Skki ou encore Saho, Boxer, Nasty, Sino, et Shuck 2. Les premiers articles de presse consacrés à ce phénomène ne datent pourtant que de 1986. Vers 1986 et 1987, le graffiti « new-yorkais » et sa culture hip-hop prennent définitivement le pas à Paris sur les formes plus proches du monde de l'art contemporain, lequel retourne, sauf exception, à ses galeries.
À Paris, le graffiti new-yorkais se trouve des lieux privilégiés comme les quais de la Seine, les palissades du Louvre ou du centre Georges-Pompidou, le terrain vague deStalingrad/La Chapelle, puis s'étend progressivement aux cités des banlieues où la culture hip-hop trouve son second souffle en devenant plus populaire et moins bourgeoise. Paris attire de nombreux graffeurs européens (Shoe, Lord Anthony Cahn, Tedys, Mode 2) mais aussi américains (Jonone, Futura 2000, T-Kid, A-One, Meo, Quick, et Sharp).

                                         Nouvelle génération

Le graffiti évolue rapidement et au début des années 2000 arrive ce qu'on appelle « la nouvelle génération ». Le lettrage devient plus carré, et l'évolution des technologies de spray lui permet de peindre plus vite, avec de nouvelles couleurs et de nouveaux effets. Cette génération s'inspire de celle dite « old school » mais s'affirme et fait disparaitre les traces de la précédente par son activité intense et la pratique du « toyage » (« toying » ; le fait de peindre sur un spot déjà occupé). Le mot « toy » en lui même, désigne un graffeur inexpérimenté ou maladroit (l'acronyme « toys » peut aussi signifier « tag over your shit »).

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